Als palestins se'ls demana negociar sobre la base d'un fet consumat, en particular, des del gener del 29, en que el Sr Netanyahu no va deixar cap dubte sobre les seves intencions explicant que, en el context d'una acord de pau, les colònies -va citar la d'Ariel- seran incorporades a Israel. Dient: "El nostre missatge és clar, mitjançant la plantació d'un arbre aquí, volem dir que ens anem a quedar!".
Present en aquesta conferència, on el discurs inaugural va ser pronunciat per Dominique Strauss-Kahn (director gerent del FMI), el primer ministre palestí, Salam Fayyad, ha evitat la polèmica, centrant la seva intervenció en el programa de desenvolupament de l'Autoritat Palestina per crear, sense esperar, un estat palestí.
La resposta a la proposta de Netanyahu va venir de Nabil Abu Rdainah, portaveu de l'Autoritat, de nou condicionant la represa de les negociacions a la congelació total de la colonització.
En resum, l'estancament sembla total. Sembla no tenir fi a la vista després que la missió de l'enviat de EUA, George Mitchell, es va veure entelada per un fracàs. D'altra banda, a les amenaces de sancions financeres exercit per Washington, fins al punt d'obligar a Israel a aturar els assentaments i la negociació, aquesta va respondre amb un gest obscè. Fins el punt de despertar la profunda preocupació de l'ex director del Congrés Jueu Mundial, Henry Siegman, que, en una trucada a Barack Obama per no capitular, va escriure: "Israel ha treballat incansablement per crear un fet consumat a la Cisjordània ocupada, i aquesta política, que continua en la violació dels acords, no obstant que en llocs limitats, a que ha instat el primer ministre Netanyahu, sembla haver aconseguit el seu projecte de solució irreversible".
Una crida dels Jueus Progressistes Europeus
"No més suport a l'ocupació israeliana!". "Aquesta és la crida dels Jueus europeos per una Pau Justa (EJJP), que es van reunir a la conferència de cap de setmana passat a París. Dissabte a la nit, van assistir l'ambaixador Stéphane Hessel i Omar Soumi, de Generació Palestina, i van llançar la idea d'una "xarxa no només europea, sinó mundial" per exigir a Israel la aplicació del dret internacional amb els palestins, i a Europa, per posar fi a qualsevol complicitat amb el colonialisme i el bloqueig.
Com a mesures correctives, l'EJJP defensa l'unió a la campanya "Boicot, desinversió i sancions", segons els models propis de cada país, el suport a l'informe Goldstone sobre crims de guerra a Gaza, i la detenció o la deportació dels criminals pels països de la UE.
El EJJP recolçarà a qualsevol persona amenaçada per atrevir-se a criticar a Israel. I crida a participar en manifestacions de solidaritat amb el poble palestí com les de dissabte a París i a Bèlgica.
Gaza : Quel rôle devraient jouer la France et l'Union européenne ?
Israël s’entête à poursuivre la colonisation en Cisjordanie
Benyamin Netanyahou, qui s’est dit prêt à négocier avec les Palestiniens, assure cependant en même temps que des colonies de Cisjordanie seront annexées au territoire israélien.
Benyamin Netanyahou a évoqué mardi, lors de la conférence sur la sécurité nationale d’Herzliya, une reprise des négociations avec les Palestiniens « sans conditions préalables ». Dans la bouche du premier ministre israélien, le « sans conditions préalables » s’adresse bien évidemment à l’Autorité palestinienne, qui exige un gel complet de la colonisation, y compris à Jérusalem. Les Palestiniens sont donc invités à négocier sur la base d’une situation de fait accompli, et ce d’autant que le 29 janvier M. Netanyahou n’avait laissé planer aucun doute sur ses intentions, expliquant que, dans le cadre d’un accord de paix, des colonies — il a cité celle d’Ariel — seront intégrées à Israël. Précisant : « Notre message est clair, en plantant un arbre ici, nous signifions que nous resterons ici ! »
Présent à cette conférence dont le discours d’ouverture a été prononcé par Dominique Strauss-Kahn (directeur du FMI), le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a évité de polémiquer, axant son intervention sur le programme de développement de l’Autorité palestinienne visant à créer, sans attendre, un État palestinien. La réponse aux propos de Netanyahou est donc venue de Nabil Abou Rdainah, porte-parole de l’Autorité, conditionnant une nouvelle fois la reprise des négociations à un gel total de la colonisation.
En résumé, l’impasse paraît totale. Aucune issue ne semble en vue après que la mission de l’émissaire américain George Mitchell se soit soldée par un nouvel échec. Qui plus est, aux menaces de sanctions financières brandies par Washington à l’endroit d’Israël pour le contraindre à arrêter la colonisation et négocier, ce dernier a répondu par un bras d’honneur. Au point de susciter une vive inquiétude de l’ancien directeur du Congrès juif mondial Henry Siegman qui, dans un appel à Barack Obama à ne pas capituler, écrivait : « Israël s’est employé sans relâche à créer un fait accompli en Cisjordanie occupée, et cette politique, qui se poursuit en violation du gel pourtant limité des implantations auquel s’est engagé le premier ministre Netanyahou, semble avoir réussi à rendre son projet de colonisation irréversible. »…
Un appel des JUIFS PROGRESSISTES EUROPÉENS
« Plus aucun soutien à l’occupation israélienne ! » C’est l’appel des Juifs européens pour une paix juste (EJJP), qui se réunissaient en congrès le week-end dernier à Paris. Samedi soir, en présence de l’ambassadeur Stephane Hessel et d’Omar Soumi, de Génération Palestine, ils ont lancé l’idée d’un « réseau non seulement européen mais mondial » pour exiger d’Israël l’application du droit international à l’égard des Palestiniens, et de l’Europe qu’elle mette fin à toute complicité avec la colonisation et le blocus. Comme moyens d’action, l’EJJP prône le ralliement à la campagne « Boycott, désinvestissement, sanctions » selon des modalités propres à chaque pays, le soutien au rapport Goldstone sur les crimes de guerre à Gaza, l’arrestation ou l’expulsion des criminels par les pays de l’UE. Elle soutient toute personne menacée pour avoir osé critiquer Israël. Elle appelle à participer aux manifestations de solidarité avec le peuple palestinien comme celles de samedi à Paris et en Belgique.
F. G.-R.